Jérémie n'est pas du genre à vous poignarder dans le dos, il est de ceux qui vous affronte d'homme à homme, en vous regardant droit dans les yeux. C'est un homme vrai, franc, direct, certains diront qu'il est charismatique, d'autre le trouveront arrogant. Une chose est sûr, il n'est pas arrivé là ou il est, par hasard, parce qu'à ses yeux, peu importe qui vous êtes, peu importe ce que fous faites, vous n’êtes qu’un obstacle sur son chemin.
Comme la plupart des hommes de sa profession, Jérémie est un journaliste sexiste et misogyne qui déteste les femmes, mais contrairement à ses confrères, il n’est pas du genre à abuser d’elles sexuellement.
Il ne met pas de mains aux fesses. Ils ne les interpellent pas par des petits noms mignons. Il ne les drague pas, ne les harcèle pas, aucune avance sexuelle, aucun geste déplacé, aucune insulte ou propos à caractère sexiste ou sexuelle.
Jérémie pratique un sexisme beaucoup plus subtil, plus moderne, plus puritain, disons plus américain : Il les méprise. Il leur coupe la parole quand elles parlent en réunion, préjuge de la qualité de leur travail selon leur apparence et bien sûr :
Jérémie refuse de travailler avec des femmes.
Malheureusement pour lui, depuis quelques années, Jérémie assiste impuissant à une lente féminisation de sa profession, qui selon lui, détériore ses conditions de travail et son niveau de rémunération.
Rien ne le met plus en colère que de voir ces jeunes petites journalistes obéissantes, fraichement sorties de l’école, travailler dur, jour et nuit, gratuitement. Toujours souriantes, toujours jolies, toujours soumises.
Pire encore, elles ont l’audace de lui parler « d’investissement personnel », ou de « métier passion », elles vont même jusqu’à lui parler de « métier vocation ». Selon elles, se faire exploiter comme une esclave jusqu'au burnout, c’est tout à fait normal.
Les femmes sont corvéables à merci.
D’après elles, être journaliste c’est renoncer à sa vie privée, à sa santé physique et mentale, se mettre en danger, subir les pires insultes, les pires menaces, le harcélement en ligne et bien sûr être payée une misére. Et encore ! Quand elles ont la chance d’être payées ! Parce que maintenant, elles acceptent même de travailler gratuitement pour « se faire un bon CV ».
Cherchez l’erreur.
Selon Jérémie, toutes ces femmes tirent la profession vers le bas. A cause d’elles le pire est devenu la norme. Quand Jérémie refuse l’inacceptable, qu’il se bat contre les délais intenables, le rythme de travail trop soutenu, ou le droit à la déconnexion, les femmes viennent lui expliquer que NON, ce n’est pas trop demander :
Il suffit juste de bien s’organiser.
Quand il refuse les heures d’astreintes, la nuit, les week-ends et les jours fériés, les femmes viennent lui prouver que OUI, on peut tout à fait réaliser un direct, à l’autre bout du monde, à 3 heures du matin, parfaitement coiffée, maquillée, le sourire aux lèvres et ravie de travailler sans être payée.
Au début, Jérémie essayait de les convaincre de demander un salaire, ou pire encore des primes ou des augmentations ! Aucune n’a jamais accepté. Alors il a dû utiliser une autre méthode, une nouvelle stratégie, un nouveau plan qui lui permettrait de revaloriser les salaires. Nom de code de l’opération :
Opération « Boys club ».
Son plan est simple : Éliminer le maillon faible, contrôler le marché et faire payer le prix fort.
Dans un premier temps, il se débarrasse de toutes celles qui acceptent de couvrir un évènement gratuitement, à la dernière minute, n’importe où, n’importe comment, n’importe quand. Et elles sont nombreuses ces filles-là.
C’est facile. Il lui suffit de sélectionner un petit nombre de journalistes de sexe masculin, qui auront le monopole, qui s’entendront sur les prix et qui accepteront de se battre ensemble. En d'autre termes il crée un : « boys club » de journalistes.
Ensuite, il impose aux rédactions un contrat d’exclusivité. Pour travailler avec l’un d’entre eux, ils devront signer avec tous. Les rédactions devront se limiter à leur petit « boys club ». C’est tout ou rien.
Enfin, il établit un barème. Une tarification du service d’astreinte, qui varie entre 500 et 750 euros par jour. La nuit c’est payé double. C’est bien simple, celui qui facture moins cher est automatiquement exclu du « Boys club ».
Le message qu’il envoie aux journaux d’informations tient en une seule phrase :
Tu paies ou tu crèves.
Quand il négocie avec les rédactions, il les menace :
Dorénavant, si tu veux des nouvelles fraiches tu devras passer par nous. Si tu veux continuer à faire de l’audience, vendre ton petit journal et battre la concurrence : TU PAIES !
Comme vous pouvez l’imaginer, les choses se sont très mal passées.
Les rédactions ont hurlé et les femmes journalistes ont crié à l’injustice. Elles étaient outrées de voir que les hommes les avaient écartées et qu'ils s'étaient organisés sans elles :
Sexistes ! Misogynes ! Il faut vous déconstruire !
Les pauvres n’ont rien trouvées de mieux que de se regrouper entre elles, pour les concurrencer. Elles ont créé :
Un « Girls band » de journalistes.
Évidement, aucune d’entre elles n’a été capable de négocier un contrat correctement. Résultat, les rédactions en ont profité pour baisser les prix à des niveaux révoltants. Les rédacteurs en chef ont même été encore plus malins. Ils leur ont fait la promotion du « journalisme/militant féministe ». Pour eux, c'était tout bon :
On ne va pas se mentir, aucun homme n’est féministe. Avec ce genre de journalisme, aucune chance que quelqu’un vienne un jour nous réclamer des augmentations de salaires.
Leur objectif est de remplacer des hommes bien plus coûteux, par des femmes corvéables à merci, qui ne coutent absolument rien. Ils faut bien le reconnaitre, c'est bien joué. Ils ont même réussi à leur faire croire qu’ils l’ont fait pour promouvoir la parité homme-femme !
En moins d’un an, les femmes journalistes ont réussi l’exploit, de faire baisser le minable petit salaire de leurs confrères masculins de 2,5%, de limiter l’augmentation des salaires des femmes à moins de 1%, tout en faisant doubler le nombre de burnout.
Merci les féministes !
Ne vous méprenez pas, les féministes sont malines elles aussi. Elles y voient l’opportunité de manipuler l’opinion publique, pour faire voter des lois qui les enrichissent elles et leurs petites associations. Elles savent y faire ces filles-là.
Le business du journalisme féministe.
Elles trouvent toujours un moyen de vendre leur idéologie. Un simple fait divers d'agression sexuelle, devient le prétexte idéal, pour promouvoir un plan de financement public, d’un milliard d’euros pour les associations féministes.
Un simple problème d'incivilité, devient « le fléau du harcèlement de rue ». Dans leurs articles, entre deux témoignages de victimes, elles font la promotion de leurs « formations » féministes qui « éduquent » les hommes et qui bien sûr, devraient être obligatoires après une condamnation de justice.
Le meurtre d’une femme devient un féminicide, qui justifie à lui seul un gros chèque du contribuable, pour financer le doublement des « maisons des femmes » et bien sûr le paiement d'une aide universelle d'urgence.
Elles instrumentalisent aussi les affaires de violences conjugale, pour faire passer des lois qui imposent aux hommes violents, des mesures d’éloignement, le port du bracelet électronique, et surtout l’attribution du domicile conjugale aux femmes.
La baisse du niveau de vie devient un prétexte pour revaloriser les pensions alimentaires et surtout demander au contribuable, de payer à la place des ex-maris, quand ils n'en ont pas les moyens.
Elles aussi font de l’argent, mais autrement. l'impôt est détourné de son objectif premier de financement des écoles, des hôpitaux, des commissariats, de la justice, ou des prisons, pour finalement financer les organisations féministes.
Les féministes récupèrent le pactole.
Jérémie veut lui aussi de l’argent. Il doit impérativement se débarrasser de toutes ces femmes qui tirent les prix vers le bas et surtout, de tous ces rédacteurs en chef qui refusent de payer.
Jérémie contre-attaque.
Son plan est simple, pour convaincre les rédactions de faire appel à son « boys club » plutôt qu'aux « girls band » de journalistes, il va dans un premier temps utiliser l’argument de la sécurité.
Il leur reproche de mettre les femmes en danger en les faisant travailler de nuit, en prétextant qu’elles sont systématiquement victimes de violence sexistes et sexuelles, quand elles se retrouvent seules, la nuit, dans les bureaux.
Ensuite, il les accuse de les mettre en danger en les envoyant dans les zones à risques, en prétextant qu’elles sont systematiquement victimes de harcèlement de rue, d’attouchement sexuels non consentis et de viols.
Quant aux heures supplémentaires et les horaires à rallonge, il utilise l’argument magique des « jours de congés menstruels ». Les femmes sont inaptes à travailler comme des hommes, parce qu’elles ont des corps de femmes.
Le métier de journaliste est trop dangereux pour une femme.
Ensuite, dans un deuxième temps, il fait chanter les rédactions. Il les oblige à passer par son petit « boys club », en les menaçant de mener des enquêtes, sur le harcèlement sexuel que subissent les femmes journalistes, au sein des rédactions.
Il veut literralement éliminer les rédacteurs en chefs récalcitrants, en faisant passer de simples maladresses en harcèlement sexuel, aggression sexuelles ou pire encore, en viols ! Jérémie veut faire tomber des têtes. Son plan est de ruiner la réputation des médias et surtout, de tous les petits chefs qui prennent les décisions au sein des rédactions.
Le plus beau dans tout ça, c'est que toutes les « journalistes/militantes » féministes qu’ils ont embauchées vont se retourner contre eux. Elles vont toutes témoigner en exagérant les faits avec la petite larme qui va bien, au moment ou il le faut. Elles vont tout amplifier, déformer, exagérer, extrapoler. Elles vont en rajouter des tonnes !
Elles vont vous charger à mort et elles vont en faire un spectacle.
Comme vous pouvez l’imaginer, Jérémie a gagné son bras de fer. Les trois quart des rédactions ont plié. Elles ont accepté de signer un contrat « spécial » qui garantit à Jérémie et son « boys club », une collaboration « privilégiée », à un tarif qui doit impérativement rester secret, sous peine de poursuites.
Quant à ceux qui ont commis l'erreur de lui résister, ils se sont fait pulvériser. Jérémie n’a pas hésité une seule seconde à leur lâcher la meute. Les « journalistes/militantes » se sont jetés sur eux. Elles les ont « faussement » accusés de tous les pires crimes sexuels possibles et imaginables.
La plupart ont été « black-listés » à vie , avant même d’avoir eu la possibilité de se défendre. Coupable d’avance, en matière de féminisme, toute accusation vaut condamnation . Les pauvres. Ils n’avaient absolument rien fait. A part bien sûr, s’être mis en travers du chemin de Jérémie.
Après ça, plus jamais personne n’a jamais osé s’opposer à Jérémie. Les « journalistes/militantes » lui ont servi d’arme de dissuasion massive . Elles ont dissuadé les plus téméraires d’entre eux, de lui tenir tête.
Ironie du sort, ses reportages sur le harcèlement sexuel dans les médias, lui ont permis de se faire un pognon de dingue ! Les scandales sexuels paient un max. Les médias du monde entier se les sont arrachés, et en à peine quelques années Jérémie est devenu le journaliste sexiste et misogyne le plus riche de ce pays grâce aux féministes.